II. Les effets pervers (Non désirables)

          Discrète et mal vue il y a quelques années, la chirurgie esthétique est devenue de nos jours un véritable phénomène de société, que ce soit dans le milieu artistique ou seulement pour décrocher un emploi qui nous tient à cœur. Des agences de tourisme spécialisées en esthétique, concours de beauté, émissions de télé-réalité en ont fait un business lucratif, qui cache la plupart du temps les risques liés à un tel acte. Environ 17 millions d’actes de chirurgie esthétique et de médecine esthétiques ont été effectués en 2009, dans 25 pays qui représentent 75 % sur le total des opérations. La France était le 14 ème de ces 25 pays à être sollicitée pour réaliser des opérations de chirurgie esthétique. Un chirurgien esthétique français réalise environ 640 actes de chirurgie dans l’année, de la plus petite retouche aux modifications extrêmes. L’esthétique est devenue un réel business et fait place à une bataille de l’esthétique, entre la chirurgie esthétique et la médecine esthétique, le lifting du visage ou injections de Botox et de Dysport. (qui sont des produits chimiques)

Les régimes sont tout autant dangereux car ils possèdent des effets non désirables sur certaines personnes. Les médecins en déconseillent certains qui pourraient être nocifs sur la santé et l'ont remarqué depuis quelques années. Ils sont en général tous très coûteux et non satisfaisants. Nous pouvons dire également, que la chirurgie et les régimes peuvent avoir un lien entre eux. Par exemple, pour une chirurgie réparatrice, consistant à retirer un surplus de peau, un régime s'impose avant cela pour perdre la graisse en trop au niveau de l'abdomen. 

Nous allons voir le côté Business de la chirurgie esthétique et des régimes. Dans un premier temps nous verrons qui sont ces consommateurs ensuite nous parlerons des dérives de la chirurgie esthétique et des régimes.

De plus, dans le livre « Reprenons-nous! » de Jean Paul Delovoy, il y explique qu'il s'inquiète de voir qu'on est en train d'oublier "les idéaux de la Résistance" dans cette "République consommable", où les désirs ont pris le pas sur les besoins, victime d'une "archipélisation" de la société.